La Roumanie interdit les animaux sauvages dans les cirques

Alors que la question éthique de l’utilisation des animaux dans les cirques en France fait beaucoup débat en ce moment, la Roumanie a elle tranché en faveur des animaux sauvages et interdit aujourd’hui leur utilisation dans les numéros de cirque.

Le 13 juin 2017 dernier le parlement roumain a adopté une loi visant à interdire l’utilisation d’animaux sauvages pour toute représentation artistique dans les cirques. Cette décision arrive comme un soulagement et une première victoire pour les associations de défense des animaux qui réclament depuis des années une telle loi.

Une loi qui se limite à certains animaux sauvages

Cette nouvelle nous arrive comme une victoire mais elle nous laisse néanmoins un petit goût amer. En effet, plus question d’assister à des numéros faisant danser des ours, sauter des lions ou des tigres à travers des cerveaux en feu. Les animaux nés en captivité ou capturés dans la nature,  quel que soit leur degré d’apprivoisement , ne pourront en principe plus être utilisés ni dans des spectacles de cirque ni par des troupes d’artistes ambulants.

Malheureusement cette loi à quelques limites. Dauphins, oiseaux exotiques mais aussi chevaux, chiens et chats pourront encore assurer des numéros de cirque en toute légalité.

Un an de prison pour le non respect de cette loi

La sentence est encore peu cher payée pour ceux qui tenteront de contourner cette loi. En cas d’infraction, le président Klaus Iohannis, prévoit des peines allant jusqu’à un an de prison.

Les animaux sauvages des cirques doivent désormais être transférés dans des zoos ou réserves naturelles afin de retrouver une vie plus convenable dans les 18 prochains mois.

La Roumanie rejoint désormais la quinzaine de pays de l’Union européenne ayant partiellement interdit les numéros d’animaux, tandis que déjà six pays ont interdit leur utilisation complète.

En France, nous sommes encore loin d’une telle victoire bien que de nombreuses communes ont déjà agit en faveur des animaux. Espérons que le droit des animaux puissent très vite être appliqués pour voir leur utilisation interdite dans les représentations en France.