Une étude dirigée par la Société zoologique de Londres (ZSL) et publiée le 26 décembre 2016 a annoncé qu’on ne compterait plus que 7 100 guépards à l’état sauvage dans le monde, répartis principalement en Afrique et en Iran.
Alors qu’on en comptabilisait près de 100 000 à la fin du 19ème siècle, le guépard pourrait bientôt rejoindre la liste des animaux en danger de disparition puisque l’on estime aujourd’hui qu’il ne resterait qu’un peu plus de 7 000 individus. De nombreux facteurs entrent en compte dans les causes de cette diminution de population mais l’homme reste encore une fois le principal coupable.
Diminution et modification de son habitat naturel
La diminution croissante de la population de guépards dans le monde n’est pas étonnante lorsque l’on constate les grands changements environnementaux impactant directement sur leurs habitats naturels. Leurs terres se réduisant fortement au profit de routes et autres infrastructures, c’est tout leur équilibre qui s’en voit touché.
Cette réduction de territoire agit considérablement sur la diminution des antilopes par exemple, qui constituent leur principale proie. Il devient de plus en plus difficile de se nourrir d’autant plus qu’ils doivent désormais faire face à d’autres fléaux comme la chasse.
Selon l’ONG Panthera et la Wildlife Conservation Society, 77% des guépards vivent en dehors des réserves naturelles, les exposants ainsi aux dangers du braconnage.
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Dans certaines régions, les guépards ont pratiquement disparus. Au Zimbabwe par exemple, leur nombre a chuté de 1.200 à 17 en seulement 16 ans.
Outre l’impact de l’homme sur la population des guépards, il faut savoir que leur caractère très solitaire ne les aide pas non plus à se reproduire. En effet, les guépards sont des félins qui vivent seuls contrairement aux lions qui eux, vivent meutes. Il est très difficile pour les mâles guépards de courtiser une femelle qui aura tendance à jouer la difficile et à ne pas se laisser faire si bien qu’il peut se passer des années avant qu’un couple de guépard puisse se reproduire.
À la recherche de solutions de préservation
L’urgence qui existe aujourd’hui pour préserver les guépards apportent quelques solutions comme la mise en place ou l’agrandissement des zones protégées.
Le Dr Sarah Durant, l’auteure de l’étude menée par la Société zoologique de Londres (ZSL) propose d’instaurer un système d’incitations financières pour les régions dans lesquelles on retrouve cette espèce. Sarah durant se bat également pour que le Guépard puisse figurer sur la liste rouge des animaux en danger critique d’extinction pour leur offrir d’avantage de protection.