Triste nouvelle qui nous arrive de Sea World, Tilikum, le plus célèbre des orques est mort ce vendredi 6 janvier 2017.
Après 25 ans de captivité au parc aquatique d’Orlando, l’orque mâle, star du documentaire Blackfish, est décédé ce vendredi à l’âge de 36 ans.
Tilikum était malade
Depuis mars 2016, l’orque souffrait d’une grave infection des poumons due à une bactérie incurable qui préoccupait grandement les soigneurs. Sous traitement, le cétacé avait montré quelques signes d’amélioration en mai dernier et c’était remis à nager et à jouer dans son bassin. Malheureusement, la maladie l’a de nouveau affaibli et Tilikum n’y a pas survécu. Ce mal est semble-t-il fréquent chez les orques captifs. Une nécropsie du cétacé est tout de même prévue pour établir les réelles causes du décès.
Une histoire pas comme les autres
Né en 1981, Tilikum fut capturé au large de l’Islande en 1983. Il intégra le parc marin Sea World d’Orlando aux États-Unis en 1992 et devint très vite l’animal emblème du parc.
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Après avoir causé la mort de 3 personnes dont sa dresseuse Dawn Brancheau en 2010, l’histoire de Tilikum fut brillamment mis en lumière dans le documentaire Blackfish. Ce film fit de lui le plus célèbre des orques captifs et un symbole pour la défense des cétacés.
Blackfish ne laissa pas indifférent le monde et réveilla les esprits quant aux conditions de vies des mammifères marins emprisonnés dans ces parcs. Il révéla entre autre l’emprisonnement et l’isolement de Tilikum qui auraient put contribuer au caractère agressif de l’animal, expliquant aussi les accidents mortels de Keltie Byrne, noyée par l’orque en 1991 et de Daniel P Dukes retrouvé mort dans le bassin de Tilikum en 1999.
Maintenant, nous devons tourner notre
attention vers les autres baleines en captivité.
Gabriela Cowperthwaite, réalisatrice de Blackfish, s’est confiée au Hollywood Reporter : « La vie de Tilikum a été incroyablement tragique. Il a eu une vie horrible, il a provoqué une douleur sans mot, donc au moins son chapitre est terminé. Maintenant, nous devons tourner notre attention vers les autres baleines en captivité. »