Comme mon petit frère va bientôt accueillir un chaton chez lui, je me suis dit que c’était l’occasion parfaite pour donner quelques conseils sur comment préparer l’arrivée d’un chaton à la maison.
Avant toute chose, il est important de prendre conscience qu’adopter un chat doit être une décision murement réfléchie pour le meilleur et pour le pire. Bien qu’un chat soit un animal relativement facile à vivre, il a besoin de soins réguliers et d’attention. Adopter un chat c’est pour la vie !
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Pour éviter les erreurs et accueillir votre nouveau compagnon dans les meilleures conditions, je vous livre quelques conseils :
Lui préparer des espaces adaptés
Le chat est un animal territorial. Pour son bien-être, il sera essentiel de lui apporter, dès le début, une alimentation équilibrée, son propre espace dans lequel il pourra se reposer au calme ainsi qu’un espace pour sa toilette. Mais avant de lui préparer son petit nid, assurez-vous que votre chez vous ne présente pas de risques quelconques pour votre futur pensionnaire : pas de fils électriques ou de produits toxiques à portée de ses petites pattes, un balcon ou des escaliers non sécurisés facilitant les mauvaises chutes etc.
Un chaton dort en moyenne 22 heures par jour. Il est donc important de lui préparer un espace douillet dans lequel il pourra se reposer et se sentir en sécurité. Optez pour une petite niche ou un coussin moelleux. Aujourd’hui, on trouve de jolies choses sur le marché que l’on peut facilement intégrer dans une décoration d’intérieure.
Il est également important de dédier à votre chat un espace plus intime pour sa toilette. Trouvez lui une maison de toilette assez grande et de préférence fermée pour éviter les odeurs. Retrouvez mon article sur le sujet pour y voir un peu plus clair : Bien choisir la litière pour son chat.
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Un dernier espace doit lui être alloué, celui pour se restaurer. Votre chaton aura besoin de repères rapides pour s’acclimater à son nouvel environnement. Trouvez lui un endroit où il pourra retrouver sa gamelle d’eau et de nourriture. Ne le forcez pas à manger tout de suite et laissez le explorer les environs. Bien entendu, veillez à ce que sa gamelle d’eau soit toujours remplie avec de l’eau fraiche mais pas froide. Vous pouvez dès son plus jeune âge investir dans une fontaine à eau, ce qui lui garantira de l’eau fraiche et pure tout au long de la journée.
Si vous pouvez, le petit bonus serait de lui offrir également un coin où il pourra jouer surtout pendant votre absence. Bien que parfois, un simple carton pourrait suffire, un petit arbre à chat et quelques jouets adaptés pourront l’aider à s’éveiller et surtout limiter les dégâts sur vos meubles ou vos tapisseries 😉
Pour vous assurer que le chaton s’acclimatera facilement à son nouvel habitat, vous pouvez vous tourner vers les solutions Feliway qui utilisent des hormones afin d’éviter tout stress chez l’animal et l’aider à s’acclimater plus facilement. Retrouvez mon article à ce sujet : Les phéromones, une solution originale et scientifiquement démontrée pour tranquilliser votre chat
Une alimentation spécialisée
Un chaton se doit d’être adopté après son sevrage mais il aura tout de même besoin d’une alimentation adaptée à son âge pour grandir et se développer correctement.
Évitez de lui donner du lait de vache, de chèvre ou de brebis. Bien que les chats adorent ça, le lait de vache n’est pas toujours adapté aux chats et pourrait provoquer quelques troubles digestifs ou autres dus à une allergie ou une intolérance aux protéines du lait. Favorisez donc le lait pour chat mais n’en faites pas l’aliment principal.
Pour les premiers jours, vous pouvez opter pour une alimentation similaire à celle qu’il avait l’habitude d’avoir au refuge ou dans sa famille. Un changement brusque d’alimentation pourrait provoquer des troubles digestifs et de la diarrhée; j’imagine que vous préférez éviter ça ^^ Préférez des croquettes pour chatons plutôt que la pâté pour l’aider à développer ses petites dents. Versez lui une gamelle entière, votre chat saura se réguler tout seul et manger lorsqu’il aura faim.
Vous modifierez petit à petit son alimentation en fonction de sa croissance. N’hésitez pas à essayer plusieurs croquettes si vous sentez que certaines ne lui conviennent pas.
Santé
Vermifugez votre chat
Il est très important de vermifuger votre boule de poils jusqu’à ses 6 mois. Les risques de maladies, transmissibles à l’homme, sont élevés chez les chatons, il vaut mieux prévenir que guérir !
Vacciner son chat
Cela pourrait paraître logique mais beaucoup n’y pensent pas ou ne prennent pas la peine de se rendre chez le vétérinaire pour s’assurer que les vaccins soient à jour ou pour les faire tout simplement.
Il y a quelques vaccins indispensables comme celui du typhus-coryza à 2 mois et de son rappel à 3 mois qui doivent être fait. Le vaccin contre la rage après les 3 mois de l’animal est fortement recommandé même si celui-ci n’est plus obligatoire sauf en cas de voyage prévus à l’étranger.
Identifier son chat
La puce électronique existe aussi pour les chats et est obligatoire malgré le très faible taux de chats identifiés. Elle est vivement conseillée pour identifier votre animal en cas de fuite et vous permettra de le retrouver plus rapidement.
Stériliser son chat
La stérilisation est très importante chez les chats pour leur bien être mais aussi pour limiter leur prolifération et leur abandon. Un chat peut se reproduire jusqu’à deux à trois fois par an à partir de ses 6 mois et compte en moyenne 3 chatons par portée. Faites le calcul, on a vite fait de se retrouver avec une armée de chats non voulus. Pour combattre la surpopulation féline et éviter d’éventuelles maladies à votre chat (notamment le sida des chats; si si ça existe!) faites stériliser votre chat !
Pour finir, gardez à l’esprit qu’adopter un chaton dans un refuge ou auprès d’une association vous coûtera moins cher que de craquer sur un chat à donner. Je vous conseille de lire le très bon article de mes amis de Take me Home à ce sujet : Chaton à donner : est ce que je craque ?
1 commentaire
[…] Adopter un chaton non sevré entraînera forcément des conséquences au niveau du comportement. L’animal n’ayant pas reçu tous les codes de sociabilisation et de l’autonomie, il risque de présenter un état psychologique quelque peu instable. […]